On a tous pu constater cette grande tendance qu'est l'hyperpersonnalisation.

Avoir son petit nom sur l’écran de la chambre d’hôtel à notre arrivée, chercher son prénom sur une bouteille de Coca-cola en rayon ou encore faire personnaliser son pot de Nutella, pour la blague ou pour l’hashtag#egotrip, la personnalisation séduit et s'impose comme le nouveau levier de l’efficacité publicitaire.

Déjà en 2017, une étude Kantar révélait que 78% des personnes interrogées déclaraient apprécier la publicité lorsque celle-ci était personnalisée et que 64% avaient une préférence pour les messages en adéquation avec leurs centres d’intérêt.

LA DCO : KÉSAKO ?

La DCO ou Dynamic Creative Optimisation est une technique de production publicitaire automatisée créée il y a une dizaine d'années avec une promesse : proposer une expérience publicitaire personnalisée en fonction de différents paramètres.

La création publicitaire dynamique était alors composée de plusieurs variantes comme la couleur, les images, les textes, ou encore les call-to-action. La DCO déclenchait alors différentes combinaisons de la même publicité pour répondre au mieux au parcours digital des consommateurs et booster les performances des campagnes.

OLD FASHIONED DCO : SIGNAL FAIBLE

À l'origine, la personnalisation offerte par cette technique incluait des variantes créatives basées sur des signaux mêlant données personnelles (notamment des données de navigation via l’utilisation des cookies tiers) et des données diverses obtenues à l’aide de l’adresse IP ou la position de l’appareil du consommateur (comme la géolocalisation ou la météo).

Ainsi on pouvait se voir proposer une publicité pour un maillot de bain lorsque les températures dépassaient les 28°C ou un col roulé lorsqu’elles descendaient sous les 10°C pour une marque de prêt-à-porter.

Efficace, redoutable même nous direz-vous, mais nous sommes dans un contexte de doutes quant à la précision de la donnée : adresse IP (au bureau on a tous la même et pourtant nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt - bien heureusement) disparition proche des cookies tiers hashtag#rip.

Mais alors, face à l’obésité publicitaire, au rejet de la publicité non pertinente, comment offrir une publicité personnalisée efficace qui fait sens pour le consommateur sans avoir recours à l’utilisation de ses données personnelles ?

Cette technique prend un nouvel élan avec l’innovation proposée par Bliink basée sur la contextualisation au service de l’hyperpersonnalisation.

LA DCO NOUVELLE-GÉNÉRATION : SIGNAL FORT

En intégrant la donnée #cookieless de consommation média obtenue par l’analyse contextuelle alliant étude sémantique et reconnaissance d’image, la next-gen DCO devient un outil surpuissant qui va permettre de créer dynamiquement des variantes personnalisées de la publicité pour chaque utilisateur en fonction de ses centres d'intérêt mis en lumière par l’IA, soit des millions de combinaisons créatives possibles en quelques millisecondes.

Bon, utiliser des mots techniques c’est bien, mais donner des exemples c’est mieux.

Prenons la marque *bip* (grande salle de concert à Paris qui finit par Arena) qui nous aurait confié ses assets créatifs en amont, une base de données complète avec la programmation musicale des deux prochaines années :

  • Scénario 1 : Vous êtes sur un article de votre média préféré qui parle de musique, d’artistes Rap français, et qui intègre une photo de Booba nous dit l’IA. En interrogeant la base, il s’avère que Booba performera prochainement dans cette sublime salle de concert, match ! La technologie affiche alors dynamiquement une publicité avec la photo de l’artiste et les informations relatives à son prochain concert (date, prix etc.).

Scénario 2 : Vous êtes toujours sur ce même article mais cette fois après interrogation de la base, pas de concert de Booba prévu. Mais d’après la base de données fournie, Ninho passe bientôt et cet artiste a été identifié comme similaire à Booba par l’IA (haters gonna hate), la publicité s’affiche dynamiquement en quelques millisecondes.

Scénario 5673 : Toujours sur ce même article, mais aucun artiste de ce genre musical n'est à l'affiche dans cette salle de concert d’après la base interrogée. Angèle par contre, oui. Même s’il s’agit d’un genre musical différent, l’artiste est associée à la scène rap notamment grâce à ces nombreux featuring avec Damso ou Orelsan et oui LIA (notre intelligence artificielle) le sait, elle sait tout avec un indice de 96%, une précision inégalée sur le marché.

Vous l’avez donc bien compris, cette nouvelle révolution DCO permet d’optimiser les performances des campagnes publicitaires en améliorant l’expérience des internautes. Elle permet également d’acquérir de la productivité grâce au processus de création personnalisée qui s’effectue automatiquement. C’est aussi un budget mieux maîtrisé puisqu’avec un seul template publicitaire créé nous pouvons diffuser des millions de variantes différentes pour proposer le bon produit ou service à la bonne audience.

Vous pensiez qu’on allait s'arrêter là ? Et si on vous disait qu’on pouvait aller encore plus loin en alliant contextuel DCO et géolocalisation…Prenons l’exemple de Seph**a

L’analyse de l’article révèle qu’on y parle de peaux mixtes, de crème visage ou encore de produits bio. Grâce à ces entités précisées par la reconnaissance d’image, l’IA va appeler les produits de la base qui correspondent le mieux à ce champ contextuel avec les mentions de prix et de description correspondant aux produits. Pour une marque comme celle-ci c’est la promesse de mise en avant de nombre de ses produits en fonction de ce que recherche l’audience à ce moment précis de sa consommation. Si l’on intégrait ensuite la donnée géolocalisation, dans un objectif de drive to store, nous pourrions imaginer renseigner le magasin le plus proche du consommateur.

Spoiler alert, c’est live chez Bliink, regardez plutôt : https://youtu.be/PgJcdtG0fSo